Je ne pouvais pas ne pas aller voir le film sur la vie de celui dont je reste un fan: Freddy Mercury !
Mais si je suis fan (et je déteste ce concept de fan), c’est fan d’un son, d’un personnage, d’un fabuleux compositeur, interprète mais surtout d’une forme d’énergie et de créativité qui le rend unique et en bonne place dans mon hall of fame, avec Jacques Brel, la Callas, Mozart et quelques autres.
Le film est une belle réussite même si j’ai eu du mal à « oublier » le fait que l’acteur ne lui ressemblait pas assez et surtout, surtout, ce défaut de prononciation (en vo) dû, sans doute à la prothèse dentaire que l’acteur portait qui frisait la caricature.
Le récit était bien construit, les acteurs pour May, Taylor et Deacon était particulièrement ressemblants.
Au final, ce qui m’a dérangé — et je ne m’en rend compte que ce matin — c’est que je veux garder l’image de ce groupe qui a construit l’atmosphère de ma jeunesse, à une période où se sont mis en place les éléments qui ont fait qui je suis. Ce que j’ai vu c’est l’histoire d’autre chose, de quelqu’un d’autre, d’un autre groupe. C’est l’histoire du Queen et Mercury de tout le monde. Ce n’est pas celle du souvenir de cet artiste si expressif qui a coloré le début de ma vie d’adulte. Rien à voir!
En fait, le vrai plaisir que je ressens de ce film est qu’il a mis au devant de la scène un groupe qui m’a porté et dont je garde un souvenir impérissable des deux concerts à Forest National auquel j’ai eu le privilège d’assister.
God (I) saved my Queen !!