Courir contre la montre

Le vol de Paris vers San Francisco survole les paysages glacés du Groenland puis du nord du Canada. L’avion est plein et après 7 heures les gens vont et viennent pour se dégourdir les jambes avant de lancer un autre film, meilleur remède pour faire passer le temps.
Le temps. Mais quel temps ?
Bien sûr pas le temps-météo. Le temps de l’horloge.
Et même ce temps là est malmené.
Nos montres égrènent les heures mais dehors il en va tout autrement. Ce vol vers l’ouest fige littéralement le temps qui passe.
Nous avons décollé vers 11 heures du matin, heure de Paris et après 7 heures de vol, il est encore 11 heures, heure de San Francisco cette fois.
Un voyage au temps suspendu auquel notre corps devra s’acoutumer.
Deux réflexions émergent: la première est qu’il est tentant de vouloir que cela se passe sans heurt. Et une seconde idée: c’est dans cette faculté adaptation que l’or loge (relisez les dernières phrases tout haut)
Allez, je résiste à la tentation de visionner le film de Barbie, le film sur la méthode Williams m’a trop ravi pour en voir un autre.
Je publierai cette divagation à notre arrivée sur le plancher des vaches californiennes, vous la lirez donc dans mon futur c’est-à-dire dans la nuit du mercredi qui pour nous sera encore l’après-midi.
Temps pis 😜

1 commentaire

  • Waouh ! On s’y perd ! Mais joli jeux de mots ! Il paraît que Barbie ça valait quand même la peine… Biz

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