Départ

Partir c’est toujours un peu se départir

Valises bouclées, bureau rangé, cables de chargement des smartphones et iPad dans le sac à dos, nous avons quitté la maison à la fine pointe de l’aube vers la gare de Rixensart, première étape de notre voyage vers la Grèce.
Ce voyage, je le vois comme une succession de petites étapes: ranger et fermer la maison, prendre le train vers Bruxelles, puis l’aéroport, puis l’enregistrement des bagages, puis le contrôle de sécurité et là, enfin, premier moment de détente. Chaque étape est source de potentielles petites contrariétés et quand elles ne se produisent pas c’est un soulagement. Avant l’anxiété de la suivante. Anxiété, le mot est fort mais c’est bien le sentiment qui m’anime durant les heures (les jours) qui précèdent le départ.
Je sais c’est idiot.
Mais c’est comme ça.
Et c’est après le contrôle de sécurité que je peux lâcher. Comme un rituel. Une permission peut-être.


Et ce rituel, je le matérialise par une Leffe. En voilà un comportement de Belge, me direz-vous.
Et oui.
Mais un rituel, ça ne se discute pas.
Car la prochaine étape c’est le vol.
Et déjà il est annoncé avec une heure de retard.
Histoire sans doute de me donner le temps d’écrire ces lignes.
Et d’orienter mon esprit vers le voyage qui n’est pour le moment qu’un voyage de papier. Pas de quoi fouetter un tigre.
Une carte et un tracé. Celui de notre itinéraire. Construit, Réfléchi. Plusieurs fois modifié.
Nous l’avons construit avec l’aide de Dany, une passionnée de la Grèce qui lira ces lignes. Mais aussi de Nikos, un passionné de son pays. Tous deux nous ont gavé d’infos, toutes plus pertinentes les unes que les autres et qui nous a permis de construire ce plan de voyage.
Mais il reste encore tellement virtuel.


C’est encore tellement une idée.
Quel fossé entre cette image et la réalité qui nous attend.
La découverte d’un pays qui porte en lui toute l’histoire de ce qu’est devenu l’Occident. L’Europe pour être plus précis. Mais une Europe qui a eu tant d’influence sur cet Occident qui englobe maintenant le pays de l’oncle Sam (pour ne pas dire Donald!).
J’ai tant entendu par leur de la Grèce. Pas la Grèce actuelle. La Grèce antique, la Grèce de sa mythologie.
Je suis curieux de voir si je croiserai les Ulysse, les Aristote et autres noms prestigieux de mon imaginaire héllénistique.
On verra.
Dans quelques heures

Screenshot

3 commentaires

  • Un fameux programme.
    Je vous souhaite de sauter quelques étapes et de voir ce qui se passe, immobile, comme les frises du Parthénon.
    Bon séjour.

  • Cool, quel beau périple.Certains de ces endroits sont joyeux, animés, tout blanc, noirs ou tout en couleur, avec parfois beaucoup de désordre tant l’animation parfois est intense. Parfois se mêler aux files de touristes…
    beau séjour

  • Ha, tu vois voir, les météores c’est juste splendide ! Et si tu pouvais me ramener quelques olives de Kalamata 😉
    Bon, les grecs en ville roulent pire que les italiens.

    Bon vol et hâte de lire la suite

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