J’aurais pu aussi parler de tradition et modernité. Tokyo s’accommode bien de cette combinaison à la limite de l’oxymore. Un peu comme Londres d’ailleurs. Mais chaque ville à sa façon.
La ville alterne les ambiences et sa population lui emboîte le pas.
Le matin, les écoliers en uniforme se fondent dans la masse des hommes en costume discret.
Dans les métros, les téléphones portables semblent des fenêtres omniprésentes pour échapper au réel. Et une fois les portes fermées, certaines et certains semblent se suffire de 10 secondes pour s’endormir.
Le manque de sommeil semble endémique. Les sourires aussi et les masques portés par la grande majorité des Tokyioïtes ne laissent même pas la place au doute.
Les gestes de respect adoucissent quelque peu cette morosité apparente, ce sens du devoir et de la discipline de groupe.
Puis les lieux de tourisme étaient emplis de jeunes femmes et hommes en tenue traditionnelle, kimono et yukata embellisent les rues.
Et parfois ces combinaisons de tradition et provocation – je devrais plutôt dire audace vestimentaire – qui font sourirent.
Immersion dans un univers de contraste qui interpelle autant qu’il séduit.